agenda.compositeur.net
expressions vivantes
Vous nous avez écrit...
dessin Marc Deneyer
INFORMATIONS:
VOS MESSAGES:
APPEL A LA PERSISTANCE:
pour nous laisser un commentaire:
EMAIL : agenda@compositeur.net
A VOIR ET ECOUTER!
INFORMATIONS
Bonsoir,
Juste un petit mot pour vous dire que, depuis le temps que j'en avais envie, je l'ai enfin fait, mon p'tit site à moi, pour présenter mes photos d'artistes.
Certains d'entre eux peuvent déjà s'y voir, mais ça n'est pas fini, d'autres vont bientôt y figurer.
Je l'ai voulu modeste, simple d'utilisation, et pas trop surchargé. J'espère qu'il vous plaira.
Si le coeur vous en dit, vous pouvez m'envoyer critiques, suggestions, conseils ... ils seront les bienvenus pour m'aider à progresser.
Il est là : Anne Marie photos
Bonne promenade et à bientôt,
Anne-Marie Panigada
06 15 69 41 15
Anne-Marie Panigada
VOS MESSAGES
APPEL A LA PERSISTANCE
Cela fait vingt-cinq années et quelques plombes que j’anime l’association des Éditions du petit véhicule. Cette lettre
s’adresse à toutes celles et ceux de bonne volonté qui ont fait, font et
feront confiance à la petite édition en général, et à la nôtre en particulier. Nos travaux poétiques, littéraires et
chansonniers, pour durer, ont besoin d’une autre approche car développer cette structure éditoriale n’est pas
facile à gérer économiquement, aujourd’hui encore moins qu’hier.
La crise est là, bien sûr, mais pas pour tout le monde.
Alors comment réagir, continuer à faire vivre le Petit véhicule ?
> En refusant le système classique de diffusion / distribution du livre. Pourquoi ? Parce qu’il fait perdre de l’argent au
petit éditeur. 63% du prix du livre y est laissé au passage. En librairie, il n’y a aucun achat ferme parce qu’il y a le
fameux « droit de retour ». Autant dire qu’il est impossible d’immobiliser son capital livre et de le mettre à disposition.
> Les députés ont voté, il y a quelques années, une loi interdisant la vente directe aux médiathèques et
bibliothèques au nom du principe de l’appel d’offre. Il n’est plus possible de vendre directement, et donc de faire
connaître nos livres. Ô paradoxe ! Le libraire, censé être défendu par cette loi, peut perdre de l’argent en commandant pour
la médiathèque des livres au petit éditeur ! C’est ainsi.
> Si l’accès aux médias locaux ou nationaux est parfois impossible à pénétrer (d’autant plus que nous voyons des politiques
culturelles de communication et de divertissement qui aujourd’hui mettent de côté la culture du temps du vivre, de la
réflexion et de la rencontre)
il est pratiquement impossible de résister à ces vagues culturelles et bureaucratiques qui confisquent et nient
la fine fleur des sentiers de la création. Alors, que faire dans ce monde impitoyable soumis aux impératifs économiques ?
Si le livre et le journal sont de véritables compagnons de la liberté, il est possible de faire autrement.
Résister NON, persister OUI.
En défendant d’autres logiques : en développant une politique de vente directe basée sur des petits tirages renouvelables
selon les besoins :
- Livres réalisés « à la Chinoise », tirages numériques de haute qualité pour nos revues. Ces petits tirages sont vraiment
à dimension humaine ;
- Utilisations du Web : Myspace, Facebook, fichier papier, salons, conférences, lettre
d’information, blog éditorial, etc…
- Renoncer à la politique d’abonnement pour nos revues et cahiers d’études. Soit qu’il n’y
en ait pas assez, soit que les renouvellements ne se font pas. Les abonnement sont réservés,
en fait, aux journaux et aux revues à gros budget.
- Quelques dépôts en librairie et en livrant par notre distributeur Calibre toute commande client.
En tablant sur une vente directe de 100 à 300 livres pour chaque tirage plein tarif, il est possible
de survivre. Si nous avons des aides de la ville de Nantes, du conseil général de Loire-Atlantique et
du conseil régional des Pays-de-la Loire, elles représentent environ 15 % de notre budget, le reste
devant être autofinancé…
…Alors, si vous connaissez dans votre entourage mécènes, prêteurs, particuliers, clients possibles pour des
cadeaux d’entreprises, ils sont les bienvenus. Car il faut de l’oseille pour mettre les poèmes en confiture, il faut du blé
pour partager le pain des livres.
Si le livre, le poème et sa chanson sont des compagnons de la liberté, je vous invite à lire
(ou à écouter) Les Géants de J.-M. Le Clézio, un cantique de Saint François d’Assise, La Mauvaise
Réputation et La Chanson de l’auvergnat de G. Brassens, L’Homme révolté d’A. Camus, Madame la misère
de Léo Ferré et le Roman du lièvre de Francis James. Ces textes sont des révélateurs et donnent le goût de continuer, de
persister. Ce qui était prévu est maintenu. Je vous recommande les livres
de Nicolas Désiré Frisque et de Jocelyne Sauvard sur Léo Ferré.
Je m’accorde deux ans pour réaliser ce nouveau mode de fonctionnement. Si cela réussit, je continuerai avec
le soutien précieux de quelques amis. Sinon, j’arrêterai le Petit véhicule sans regret, avec la satisfaction d’avoir quand
même tenté quelque chose.
merci d’avance pour votre soutien.
Luc VIDAL
Éditions du petit véhicule
20, rue du coudray
44 000 nantes
tél. 02 40 52 14 94
EMAIL : éditions du petit véhicule
myspace petit véhicule
HOME : agenda.compositeur.net